Il est beaucoup trop tard pour travailler davantage le design. Du moins pour moi qui suis fatiguée. Je le laisse donc provisoirement dans ce triste état tout moche, en me promettant d'y revenir de beaucoup plus près plus tard.
Alors je dis aux passants éventuels qui me liraient : bonsoir ! car Dame Politesse ne peut vraiment attendre davantage.
Et je me présente, ou plutôt je présente la raison d'être de ce blog, car il faut. Le plus urgent pour le lecteur, en effet, c'est de déterminer s'il retirera ou non quelque chose de ce blog tout neuf. Vaut-il la peine d'aller plus loin dans la lecture ? Vaut-il même la peine de revenir ici plus tard ? Eh bien, cela dépend.
Cela dépend de si le lecteur aime les fanfictions, car ce blog accueillera effectivement une fanfic de ma propre création. S'il n'aime pas les fanfictions, il peut sans doute d'ores et déjà passer son chemin et je lui donne un chocolat pour avoir lu jusqu'ici :)
S'il aime les fanfictions, il y a encore une condition : qu'il connaisse le manga de Soul Eater, sinon il comprendra vraiment rien. Je ne suis pas de près le manga mais j'ai vu l'anime en entier, donc vous comprendrez aisément si vous l'avez vu aussi. Et peut-être même que vous apprécierez, si ma prose le mérite !
Ceci dit, il n'y aura pas seulement cette fanfic que j'ai commencée aujourd'hui et dont je vais poster le début du premier chapitre à la suite de cette introduction. Il y aura aussi à l'occasion des dessins et peut-être d'autres délires en tous genres, des textes... des camionneries diverses, quoi...
Maintenant que vous avez cette vue d'ensemble, je parle un peu de moi quand même, mais pas trop. Non pas que j'aie de terribles secrets. Enfin si, J'AI de terribles secrets, mais c'est juste que personne n'aime écouter ni lire quelqu'un qui raconte sa vie. C'est bien normal !
Je m'appelle Camion. Non, c'est une blague. C'est mon pseudo. J'avais ouvert auparavant un blog qui s'appelait Camion mais bon, j'en ai oublié et le mot de passe, et l'adresse e-mail dont je me servais pour le compte donc pas moyen de le récupérer et... on s'en fout. Appelez-moi Camion. Ou ne m'appelez pas, je ne vous oblige pas, vous êtes des petits poneys libres ! Tiens, un autre chocolat pour te récompenser de ta persévérance !
Je suis Camion et je suis une fille, et j'ai 17 ans, 18 ce 2 juillet-ci.
Voilà pour la présentation, je ne crois pas que davantage de détails soit intéressant pour quiconque - pour le peu que ceux-ci l'étaient déjà. Voici donc le début de cette fanfic. Je nourris l'espoir que la "publier", en quelque sorte, me motivera à la poursuivre.
Ca s'appelle "Le Diamanteur" parce que j'en ai décidé ainsi. Il ne faut évidemment pas hésiter à critiquer. Ce blog est fait pour ça.
Ce jour-là... un lundi, sûrement. Ou un mardi. Un jour de la semaine, je ne sais plus lequel exactement. Heureusement, ça n'aura pas d'importance pour cette histoire. Histoire que, je n'en doute pas, vous brûlez de lire, et dont vous ne supporterez pas de voir le commencement différé ne serait-ce qu'une fraction de seconde de plus. Car nos héros vont vivre de nouvelles folles aventures au pays du frisson et de la magie ! Oui, mesdames et messieurs, c'est un récit plein de suspense, d'amour, d'humour, d'émotions, de larmes, de mystères, d'action et de frissons qui vous attend ! Non, cher public, vous n'en reviendrez pas : votre vie s'en trouvera bouleversée à jamais ! Car naturellement, tout ce que je raconte est rigoureusement VRAI. Ou approximativement vrai. Authentique dans l'ensemble. Enfin, je pense. Je ne suis plus sûre, à bien y réfléchir. C'est que j'ai l'esprit un peu embrouillé depuis que je me suis embouti la tête dans cette fichue hotte de la cuisinière, d'ailleurs il faudrait que je la remplace. Je me suis ouvert l'arcade sourcilière dessus, ça m'a fichu une de ces frayeurs ! Ca a saigné à un point ! J'en étais toute aveuglée ! J'en ai mis partout sur le tapis. Pas une bien grande perte, il était moche. C'est ma tante Alice qui me l'avait offert, je lui avais pourtant bien dit et répété que j'ai horreur du mauve, à croire qu'elle le fait exprès. C'est une couleur si fade, vous ne trouvez pas ? Entendons-nous bien, Alice est une personne adorable, mais elle est très tête en l'air. Je me rappelle d'une fois... En tout cas, on m'a envoyée aux urgences et le docteur m'a fait des points de suture. Pendant des mois, j'ai eu cette cicatrice sur le visage digne du Dr Stein et c'est justement par lui que mon histoire commence, d'ailleurs pourquoi ai-je commencé à parler de la hotte de la cuisinière et de ma tante Alice, je perds la tête ou quoi ? Ce n'est pas du tout ce que j'avais l'intention de raconter ! C'est à cause de ce stupide accident. Depuis, j'ai des problèmes de concentration et lorsque j'écris, j'ai tendance à digresser interminablement sur des détails qui n'ont aucun intérêt au lieu de rapporter simplement les informations que j'ai recueillies durant de longs mois auprès des protagonistes eux-mêmes et je suis bien contente de les avoir notées de façon claire dans mes dossiers, sinon je les aurais oubliées...
- Aujourd'hui, je veux tester vos facultés de combat.
Ainsi avait commencé le cours du Dr Stein, ce jour-là. Oh, bien sûr, il y avait eu les préliminaires : d'abord il était entré dans sa classe en volant sur sa chaise d'ordinateur à roulettes avant de se tauler de façon ridicule, devant tous ses élèves réunis, et ça me fait penser à Diego, le petit-fils de ma grande sœur, lui aussi il adore l'ordinateur, il n'a que trois ans et il pianote déjà sur le clavier, il tape si vite qu'on voit à peine ses doigts, c'est dommage qu'il ait tendance à taper un peu trop fort et que ma sœur ait dû remplacer le clavier mais si elle m'avait écoutée, elle aurait été plus ferme avec lui et elle lui aurait dit... enfin bon. Ensuite ils avaient disséqué ensemble un pauvre pélican qui avait l'infortune d'appartenir à une espèce rare, après quoi le professeur les avait interrogés, puis Black*Star était entré en défonçant la porte et en clamant d'une voix forte que le jour se levait une seconde fois pour eux tous parce que son sourire était le soleil de l'univers, et le Dr Stein lui avait dit qu'il payerait la nouvelle porte avant de le renvoyer dans le couloir : bref, un autre début de journée normale et routinière pour le petit monde de Shibusen.
- Vous allez vous mesurer à un vieil allié de la Shibusen, précisa le professeur avec un mystérieux demi-sourire. Il revient à Death City après avoir longtemps travaillé pour notre compte dans d'autres pays. Cela faisait dix ans que je ne l'avais plus vu. Maintenant, suivez-moi, il nous attend dans la cour...
Un léger brouahaha de curiosité nacquit dans la salle tandis que les élèves rangeaient leurs cours et se levaient.
- Un vieil allié de la Shibusen ?
- Je me demande à quoi il ressemble.
- C'est une arme ou un meister, à ton avis ?
- Qu'est-ce que tu veux que j'en sache ?
- Eh ! Où vous allez comme ça ? Je peux venir ? brailla Black*Star en les voyant passer dans le couloir.
- Non, toi, tu restes là, répondit Stein.
- Quoi ? Mais c'est pas juste...
Tsubaki jeta un coup d'œil mélancolique à son partenaire qui criait maintenant pour essayer de continuer à discuter avec le professeur qui était déjà loin avant de rattraper Maka et Soul. Celui-ci était en train de dire à sa partenaire :
- ... c'est sans doute pour la même raison qu'il a rappelé cet allié maintenant.
- Oui, enfin ce ne sont que des rumeurs...
- Pourquoi a-t-il réuni les Death Scythes si précipitamment, alors ?
- Vous parlez de Shinigami-sama ? demanda timidement Tsubaki.
- Ben oui, dit Soul. Et de cette guerre qui se prépare.
- On est toujours en guerre contre les sorcières et les démons, non ? répliqua Maka.
- Oui, mais apparemment un démon a pris l'initiative de...
- Taisez-vous, ordonna soudain Stein, fort mal à propos pour le lecteur qui aimerait bien en savoir plus sur ces rumeurs et ce démon oh oui je n'en doute pas.
Ils venaient de déboucher dans la cour. Les murmures se turent aussitôt. Tout le monde se mit à chercher du regard, comme dans un jeu d'où-est-Charlie, ce fameux allié de la Shibusen dont ils n'avaient jamais entendu parler et à qui ils allaient devoir se mesurer aujourd'hui.
Rien !
La cour était totalement déserte.
Perplexes, les élèves se remirent à parler à voix basse :
- Ben, où il est ?
- Il est en retard ?
Une ligne courroucée barra le front du Dr Stein. Il se dirigea vers l'escalier et se pencha au-dessus des marches comme pour les examiner dans leur ensemble. On l'entendit alors grommeler :
- J'en étais sûr.
Et de descendre les marches. Pendant un moment, il ne parut se passer rien du tout. Puis, la rumeur d'une conversation se mit à flotter au-dessus de la cour :
- HARDELL !
- Mpphh... gnnn... hmm ? geignit une voix ensommeillée en réponse.
- Réveille-toi. Je t'ai dit d'être dans la cour à dix heures.
- Mais j'y suis...
- Dans la cour à dix heures, ça veut dire dans la cour à dix heures, RÉVEILLÉ et DEBOUT. Et de toute façon, t'es dans l'escalier.
Il y eut un silence, puis un cri, et de nouveau la voix glaciale et sentencieuse de Stein résonna :
- Il est dix heures une. À dix heures deux, si tu n'es pas debout, je te dissèque.
- Ca va, ça va, arrête de me donner des coups ! J'y vais...
En tout cas, bienvenue parmi nous :D
(Le dessin est fort chouette, aussi)